Le 24/03/16
Nous avons quitté Barbuda pour rejoindre Saint-Barth. Après avoir parcouru 60 miles, nous sommes arrivés dans l’après-midi dans la baie de Gustavia, la capitale de l’île. La navigation fut très agréable grâce à de bonnes conditions : environ 20/25 nœuds de vent et une belle houle arrière. Nous avons pêché une belle dorade de 6,250kg et de 1,10m. Même si nous avions un peu réduit la vitesse du bateau, Laurent a mis presque 1h pour la remonter. Et puis, il n’était pas question cette fois-ci qu’elle nous échappe ! C’est bien le plus gros poisson qu’on n’ait jamais pêché ! Je l’ai cuisiné assez rapidement pour prolonger sa conservation. Après l’avoir mangé en tartare le premier soir, aux graines de sésame le second soir, j’ai terminé le reste en rillette (Merci Sophie pour l’idée !). C’est parfait pour l’apéro !
L’arrivée sur Gustavia fut un peu décevante. Le mouillage était rouleur et très encombré. Nous avons mis plus d’1h à trouver une place acceptable. De plus, la baie n’est pas vraiment belle. Au milieu, se dresse une énorme usine qui cache le joli port de la ville et la colline est clairsemée de chantiers avec grue pour la construction de futures villas. Mais surtout, elle est fort bruyante à cause des marteaux-piqueur des chantiers et du passage tous les ¼ d’heure des avions qui atterrissent juste derrière Gustavia.
Au départ, nous étions un peu surpris de cet encombrement au mouillage dans cette baie sans trop de charme. Puis, nous avons compris que les possibilités de mouillage sont très limitées sur Saint-Barth. La plupart des baies sont classées réserve naturelle et d’autres sont, tout simplement, réservées aux activités nautiques de la clientèle des beaux hôtels.
Etant sur place, nous avons visité Gustavia. Je dois admettre que ce petit bourg est ravissant. Autour du port rectangulaire où sont amarrés de magnifiques yachts, s’alignent d’étroites ruelles toutes proprettes et bien fleuries. Tout respire le luxe, des boutiques qui distribuent les marques les plus réputées, aux caves à vin français et aux bars et restaurants selects. Gustavia est une vitrine de la mode « made in France ». Bref, un mini Saint-Tropez aux Antilles.
Après cette visite de la capitale, nous avons très vite quitté cette baie pour l’anse Colombier où le mouillage est autorisé sur bouée d’amarrage. Nous y avons retrouvé notre sérénité en découvrant cette jolie plage sauvage.
Nous quittons Saint-Barth sans trop de regret mais un peu déçus, tout de même, de ne pas avoir pu découvrir un peu plus de cette île. Nous rejoignons Saint-Martin. Nous resterons dans la partie française réputée plus authentique que la partie néerlandaise où des paquebots débarquent quotidiennement leur cargaison de touristes américains.
Encore de beaux paysages et une bien belle bête qui vous a régalé grâce au savoir faire de la maîtresse de maison (euh ..de bateau.. ???)
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Tu vois entre grand pêcheur je comprend la vive emotion que tu as dû avoir lorsque tu as sorti la bestiole
Bravo mais elle a un peu le teint jaune .
Ce doit être moins gouttu que la patatoume doucisse
Bizzz à tous
Vé l’assoiffé
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mais notre Laurent s’est transformé en vrai Robinson Crusoé !!! on voit aussi que le régime sans reblochon et sans saucisse à l’ail des ours fait son effet 🙂 superbe ce voyage par procuration que vous nous faites vivre. profitez, savourez, humez, ….. des bisous à tous les 4.
Challe’s family
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