Les îles vierges britanniques : Anegada

Le 09/04/16

En 2h de navigation depuis Virgin Gorda, nous avons rejoint Anegada. C’est une île plate insérée dans une immense barrière de corail. Notre premier mouillage fut à Raffling Point devant une longue plage de sable blanc quasi-déserte. Pendant, que femmes et enfants profitaient de la plage, Laurent, Patrice et Damien sont partis pour leur activité préférée, la pêche. Les eaux d’Anegada sont réputées pour être encore très riches en poissons et langoustes. Leur pêche ne fut malheureusement pas à la hauteur de leurs espérances : seulement 3 big eyes et aucune langouste. Apparemment la visibilité sous l’eau n’était pas très bonne.

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Notre second mouillage fut à Setting Point devant un petit bourg où se concentrent sur une unique rue quelques boutiques d’articles divers et de souvenirs et des bars-restaurants très modestes.

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Mon beau-frère et ma belle-sœur ont enfin dû faire face aux contraintes de la vie sur un bateau ! Après un rationnement très strict sur l’eau des douches les jours précédents, la cuve d’eau fut à un moment donné vide. Impossible de faire fonctionner le dessal à ce moment-là car l’eau de mer était bien trop laiteuse donc sablée. Pas le choix, plus de douche possible ! Nous nous sommes donc contentés de quelques lingettes humides pour se dessaler. Ça va, cela ne les a pas trop perturbés !

Nous quittons Anegada et retournons à Virgin Gorda pour découvrir la côte nord de l’île mais surtout pour trouver de l’eau !

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Les îles vierges britanniques : Virgin Gorda Sud

Le 07/04/16

Notre première escale sur Virgin Gorda fut sur l’un des sites les plus remarquables et le plus célèbre des îles vierges : The Baths situé à l’extrémité sud de l’île. C’est un immense amoncellement de rochers de granit qui forme un labyrinthe naturel ou alternent petites piscines aux eaux turquoises et sable blanc. Etant un endroit très prisé des touristes, nous y étions aux premières lueurs avant l’arrivée des visites organisées par mer ou par terre. Nous nous y sommes rendus en annexe car nous avions mouillé un plus au nord à Big Thunk Bay face à une jolie plage totalement délaissée car inaccessible pour les touristes à terre.

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Damien et Sophie nous ont rejoints comme prévu après leur navigation de nuit en provenance de Saint-Martin. Fidèles à nos habitudes sur Grenn Island à Antigua, nous avons profité de cette plage déserte pour y faire un feu de camp et faire griller des saucisses, maïs et poissons pêchés par Damien.

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La logique aurait voulu que nous continuions notre séjour sur Virgin Gorda par la visite du nord de l’île mais une bonne fenêtre météo nous permettait de rejoindre Anegada dans de bonnes conditions de navigation. Nous reviendrons donc sur Virgin Gorda dans quelques jours. J’y consacrerai donc un second article.

Les îles vierges britanniques : Tortola

Le 05/04/16

Après 12H de navigation de nuit et 85 milles parcourus, nous avons rejoint Tortola, l’île principale des BVI. Les conditions de navigation étaient excellentes : 22 nœuds de vent en moyenne avec houle et vent AR. 2 Ris GV et Génois, voiles en ciseaux…

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Nous avons fait une courte escale dans la baie de Road Harbour, la capitale, afin de réaliser la clearance. Laurent a passé plus de 3h avec les autorités anglaises (mentalité et accent américain!) à remplir des formulaires en multi-exemplaires afin d’obtenir l’autorisation de naviguer aux BVI. Il a eu la mauvaise surprise de devoir payer la taxe pour le crussing permit (270€). Comme nous ne sommes pas propriétaires de Vaga, nous avons été considérés par les autorités comme loueurs de voilier. Ensuite, à cette taxe, s’est rajoutée celle pour le parc marin (100€ pour 15J) qui donne l’autorisation d’utiliser les bouées d’amarrage dans certaines zones bien délimitées. Il est donc revenu au bateau un peu dépité et très fatigué !

Pas le temps de faire la sieste, nous avons levé l’ancre pour rejoindre la côte sous le vent. Le mouillage à Road Harbour était peu abrité, rouleur et sans grand intérêt. C’est un peu abattus que nous avons rejoint Trellis Bay, stratégiquement bien située pour récupérer Patrice et Clarisse à l’aéroport. En pleine navigation, nous avons eu la belle surprise d’entendre à la VHF : « Korrigan, Korrigan pour Vaga ». Ils étaient à tribord et nous avaient repérés sur l’AIS. Séparés depuis le Cap-Vert, ils ont modifié leur cap pour nous suivre à Trellis Bay afin de passer une soirée tous ensembles. Les enfants étaient vraiment contents de se retrouver et ne voulaient plus se quitter.

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Nous avions encore 2 jours de marge avant l’arrivée de Patrice et Clarisse, nous avons donc modifié nos plans et quitté le lendemain le mouillage pour les rejoindre à Guana Island à seulement quelques miles. Nous souhaitions encore profiter de leur compagnie avant leur prochain départ pour le sud des Antilles.

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Nous nous sommes levés assez tôt le matin pour retourner sur Trellis Bay et accueillir Patrice et Clarice qui arrivaient en fin de matinée. Nous avons dû patienter un bon moment à l’aéroport car leur avion avait un peu de retard et l’immigration refusait de les laisser passer. Ne pouvant justifier d’aucune adresse précise sur l’île (comme l’adresse d’un hôtel par exemple), Laurent a dû intervenir et déclarer sur l’honneur, qu’en tant que capitaine, il les accueillait sur (son) bateau ! Une fois sur Vaga, juste le temps de défaire les valises et de se restaurer, que nous avions déjà repris la mer pour les îles du sud de Tortola.

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Nous avons passé la première nuit sur Salt Island face à une jolie plage où subsistent quelques habitations plus ou moins délabrées occupées occasionnellement par des pêcheurs. A l’intérieur de l’île, les eaux mortes du marais salant, autrefois exploité, reflètent quelques touffes de cocotiers.

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Notre seconde escale fut à Cooper Island à Manchioneal Bay. La belle plage est bordée d’une jolie cocoteraie où sont dissimulés des bungalows du Cooper Island Beach Club. Les eaux claires de la baie, nous ont permis de faire un beau snorkeling et d’apercevoir de gros barracudas, murènes et même des requins caraïbes.

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Notre troisième escale fut à Norman Island, célèbre pour ses grottes et son légendaire trésor. Selon certains, Robert L.Stevenson aurait eu connaissance de la découverte de ce trésor par une vieille lettre d’un aïeul et se serait inspiré de ce récit pour écrire son roman « l’île au trésor ». D’autres parlent d’une famille française qui avait trouvé dans une grotte des doublons espagnols vers 1900. Nous avons mouillé à The Bight, une vaste baie bien abritée. Nous y avons retrouvé Korrigan. Après une sympathique journée plage et une bonne séance de Paddle pour Daphné et moi, nous sommes tous ensemble allés boire l’apéro sur le William Thorton, une grande goélette qui accueille les plaisanciers dans son bar flottant. Ambiance taverne de pirate garantie !

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Toujours accompagnés de Korrigan, notre dernière escale fut à Peter Island à Deadman Bay. Encore une jolie plage bordée de cocotiers. La nuit venue, nous y avons improvisé un pique-nique en profitant d’un carbet du bel hôtel Peter Island Yacht Club.

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Nous quittons Tortola pour rejoindre Virgin Gorda. Nous y recroiserons peut-être Korrigan qui doit également s’y rendre afin de réaliser la clearance de sortie du territoire. Damien et Sophie sur Sylvestre doivent nous y rejoindre. Si je dois faire un bilan de ces premiers jours passés en famille, je pourrais dire que Patrice et Clarice se sont bien amarinés depuis leur arrivée. Mon beau-frère apprend vite et prend plaisir à seconder Laurent. Ma belle-sœur qui craignait de souffrir du mal de mer, se porte à merveille. Fantine et Lison se sont rapidement adaptées à la vie de bateau et sont de vrais petits poissons dans l’eau.

Petite parenthèse pour ma famille

Je viens d’apprendre la triste nouvelle du décès de mamie. Même si je ne suis pas présente physiquement avec vous pour partager votre peine, je le suis par la pensée. Je sais ma famille très soudée et cette merveilleuse entente entre nous tous me console et me rassure. Je vous embrasse très fort et je suis de tout cœur avec vous.

Saint-Martin

Le 30/03/16

Après la visite un peu décevante de Saint-Barth, nous étions un peu perplexes sur Saint-Martin. Ce fut, donc, une belle surprise de découvrir cette île surprenante. Notre premier mouillage fut sur l’île Tintamarre pour le déjeuner. Même si cet îlot sauvage est très fréquenté par des catamarans de day Charter, la plage est belle et l’eau turquoise invite au plongeon immédiat.

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Notre second mouillage fut à Baie Grand-Case. C’est la seconde agglomération de l’île et la plus pittoresque. De jolies maisons en bois bordent l’unique rue où se sont installés quelques commerces et restaurants. Le soir venu, l’ambiance y est décontracté et franchouillarde. La place centrale est très animée par des lolos tenus par des mamas. Nous y avons, d’ailleurs, mangé de bonnes grillades ! Bizarrement, la jolie plage est assez peu fréquentée en journée bien que la mer soit d’un joli bleu turquoise. Elle offre, en plus, un spectacle surprenant avec les Boeings qui rasent la baie juste avant d’atterrir.

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Notre dernière escale fut à Marigot, la capitale de la partie française de l’île.

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Nous avons séjourné à la marina Port la royale qui se situe dans le grand étang de Simson Bay. Pour y accéder, nous avons franchi un pont levant routier dont l’ouverture s’effectue plusieurs fois par jour. Le passage est délicat car il est étroit et peu profond.

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L’objectif de cette halte, était, au départ, de faire le plein d’eau et de réaliser un dernier avitaillement en produits français. Nous ne devions y rester qu’une ou deux nuits. Sauf qu’après une petite révision du bateau, Laurent s’est aperçu que la pompe à eau du moteur tribord fuyait. Il l’a démonté pour changer le joint. Mauvaise surprise, c’était tout le roulement qui était cassé. Pour changer ou réparer la pièce, nous avons dû patienter jusqu’à la réouverture des ships car nous étions en plein week-end de paques.

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Alors que nous étions toujours bloqués en marina, Sophie et Damien étaient quant à eux au mouillage dans la baie de Marigot. Venus faire les formalités, ils sont passés nous faire un petit coucou. Alors que nous buvions tranquillement une bière, notre voisin de quai a dû précipitamment bouger son catamaran, un Lagoon 440. En fait, il occupait une place réservée initialement à un autre catamaran arrivé plus tôt que prévu. Week-end de paques oblige, la capitainerie était fermée. Le staff de la marina était donc absent. Laurent et Damien ont vite pris les choses en main comme de vrais pros : Laurent a quai pour récupérer les amarres et Damien en annexe pour aider à la prise de coffre. Pour les remercier, Michel, propriétaire du Lagoon et retraité, nous a convié pour l’apéro. Nous avons fait ainsi la connaissance de Michou, sa compagne, ancienne volontaire à l’ONU et d’Edmond leur nouveau voisin de quai, un canadien sur un Léopard 44, également retraité. Nous avons passé une soirée très amusante, riche en anecdotes de leur longue expérience de marin. Nous les avons invités à notre tour sur Vaga le soir suivant. Les enfants ont eu droit à leur chasse aux œufs. Sophie et Damien sont arrivés avec un gros paquet de papillotes (faute d’œufs en chocolat) qu’ils ont éparpillées et cachées un partout sur le bateau.

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Une fois le week-end de Pâques terminé, Laurent a pu enfin changer la pièce de la pompe à eau du moteur. Après une dernière révision du mat, nous étions prêts pour reprendre la mer.

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Nous partons pour une navigation de nuit et rejoignons directement Tortola aux Îles Vierges Britanniques où nous attendrons l’arrivée de Patrice et Clarisse, mon beau-frère et ma belle-sœur. Sophie et Damien restent encore quelques jours sur Saint-Martin. Nous nous retrouverons plus tard.

Saint-Barth

Le 24/03/16

Nous avons quitté Barbuda pour rejoindre Saint-Barth. Après avoir parcouru 60 miles, nous sommes arrivés dans l’après-midi dans la baie de Gustavia, la capitale de l’île. La navigation fut très agréable grâce à de bonnes conditions : environ 20/25 nœuds de vent et une belle houle arrière. Nous avons pêché une belle dorade de 6,250kg et de 1,10m. Même si nous avions un peu réduit la vitesse du bateau, Laurent a mis presque 1h pour la remonter. Et puis, il n’était pas question cette fois-ci qu’elle nous échappe ! C’est bien le plus gros poisson qu’on n’ait jamais pêché ! Je l’ai cuisiné assez rapidement pour prolonger sa conservation. Après l’avoir mangé en tartare le premier soir, aux graines de sésame le second soir, j’ai terminé le reste en rillette (Merci Sophie pour l’idée !). C’est parfait pour l’apéro !

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L’arrivée sur Gustavia fut un peu décevante. Le mouillage était rouleur et très encombré. Nous avons mis plus d’1h à trouver une place acceptable. De plus, la baie n’est pas vraiment belle. Au milieu, se dresse une énorme usine qui cache le joli port de la ville et la colline est clairsemée de chantiers avec grue pour la construction de futures villas. Mais surtout, elle est fort bruyante à cause des marteaux-piqueur des chantiers et du passage tous les ¼ d’heure des avions qui atterrissent juste derrière Gustavia.

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Au départ, nous étions un peu surpris de cet encombrement au mouillage dans cette baie sans trop de charme. Puis, nous avons compris que les possibilités de mouillage sont très limitées sur Saint-Barth. La plupart des baies sont classées réserve naturelle et d’autres sont, tout simplement, réservées aux activités nautiques de la clientèle des beaux hôtels.

Etant sur place, nous avons visité Gustavia. Je dois admettre que ce petit bourg est ravissant. Autour du port rectangulaire où sont amarrés de magnifiques yachts, s’alignent d’étroites ruelles toutes proprettes et bien fleuries. Tout respire le luxe, des boutiques qui distribuent les marques les plus réputées, aux caves à vin français et aux bars et restaurants selects. Gustavia est une vitrine de la mode « made in France ». Bref, un mini Saint-Tropez aux Antilles.

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Après cette visite de la capitale, nous avons très vite quitté cette baie pour l’anse Colombier où le mouillage est autorisé sur bouée d’amarrage. Nous y avons retrouvé notre sérénité en découvrant cette jolie plage sauvage.

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Nous quittons Saint-Barth sans trop de regret mais un peu déçus, tout de même, de ne pas avoir pu découvrir un peu plus de cette île. Nous rejoignons Saint-Martin. Nous resterons dans la partie française réputée plus authentique que la partie néerlandaise où des paquebots débarquent quotidiennement leur cargaison de touristes américains.

Antigua/Barbuda

Le 22/03/16

A 4h du matin, accompagnés de Crussing Bird, nous avons quitté Deshaies pour rejoindre Antigua, une île anglaise.

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Nous sommes arrivés en fin de matinée à English Harbour au sud de l’île après 40 miles de bonne navigation. Le mouillage était bien abrité mais très encombré. Nous faisions face à une jolie plage bordée de bungalows. J’ai eu beaucoup de mal, ce jour-là, à garder les enfants concentrés sur leurs devoirs d’école, tellement ils étaient pressés et excités de retrouver leurs copains sur la plage.

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Le lendemain, nous avons repris la mer pour Grenn Island sur la côte Est de l’île. C’est un mouillage qu’on nous avait fortement recommandé. Effectivement, nous avons découvert un petit coin de paradis. Protégés du vent par l’îlot et de la houle par la barrière de corail, nous avons jeté l’ancre dans une petite crique sauvage.

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Très exigüe, elle ne peut recevoir que 4 ou 5 bateaux. Heureusement, à notre arrivée, seulement 2 catamarans étaient présents. Très vite, nous avons fait la connaissance de leurs occupants : Solène et Charles sur Mia, Sophie et Damien sur Sylvestre. Nous avions la plage que pour nous. Naturellement, dès le premier soir, nous y avons improvisé un apéro et un barbecue de langoustes et de cigales pêchées par Charles et Damien. Ce fut une belle soirée que nous avons prolongé plus tard sur Vaga.

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Puis, les jours suivants, une petite routine s’est installée : pêche de langoustes le matin pour les garçons et cours de cuisine donnés par Sophie pour les filles (Elle a mille astuces pour conserver les aliments à bord !), sieste et snorkeling l’après-midi et feu de camp le soir préparé par les enfants avec du bois qu’ils ramassaient sur la plage. Ils étaient super motivés car si nous les adultes, nous nous régalions des langoustes, eux raffolaient des chamallows grillés. La dernière soirée sur la plage fut la plus festive. Après quelques ti’ punchs, Nico a sorti sa guitare pour nous accompagner sur de bons vieux tubes français. Heureusement, seuls au mouillage, nous ne risquions pas de gêner d’éventuels voisins.

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Après cette petite parenthèse de 4 jours dans ce magnifique endroit, nous devions poursuivre notre route mais pour la première fois,  nous n’avions ni l’un ni l’autre envie de partir ! De plus, nous quittions Nico et Manu qui rejoignent directement les îles vierges pour ensuite monter jusqu’aux Etats-Unis. Ils n’ont donc pas le temps de s’attarder à Saint-Barth et à Saint-Martin. Bien sûr, nous nous retrouverons aux Bermudes pour la traversée du retour. Nous avons également dit au-revoir à Solène et Charles partis pour 6 mois et dont le périple se termine dans quelques jours en Martinique. En revanche, nous recroiserons certainement Sophie et Damien qui suivent le même itinéraire que nous.

Nous sommes redescendus vers le sud pour Falmouth Harbour où nous devions faire les formalités de sortie de territoire (nous avions réalisé les formalités d’entrée à English Harbour). Pas grand-chose à dire sur cette immense baie sauf que nous avons croisé de magnifiques yachts et que le supermarché de la marina nous a permis de faire un petit avitaillement.

Nous avons enfin terminé notre visite d’Antigua en remontant la côte Ouest. Ce fut une navigation incroyable ! Nous voguions au milieu d’un lagon aux différentes nuances de bleu. Ce dégradé de couleur était un spectacle vraiment magnifique ! Je crois que je n’ai jamais rien vu d’aussi beau !!

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Notre dernier mouillage fut à Deep Bay où une épave git au milieu de la baie et dont les superstructures sont à moins d’1 m d’eau. Malheureusement, la mer était bien trop agitée pour nous permettre d’apercevoir quoique ce soit. Nous nous sommes donc contentés de monter aux ruines du Fort Barrington pour contempler la superbe vue de la baie.

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Nous avons quitté Antigua pour rejoindre Barbuda, sa petite sœur. Seulement 25 miles les séparent. La navigation n’a duré que 3h30 mais elle fut assez pénible à cause de la houle de travers qui faisait dangereusement tanguer le bateau. Par moment, j’avais, carrément, l’impression que nous surfions les vagues sur une seule coque!

Barbuda, c’est une île plate posée au milieu d’un grand récif corallien. Son littoral est bordé d’interminables plages de sable blanc. Notre unique mouillage fut à Cocoa Bay face au luxueux hôtel Coco point Lodge. Nous y avons retrouvé Sophie et Damien sur Sylvestre partis, la veille, directement de Grenn Island. En navigation, nous avons pêché une dorade. Malheureusement, elle s’est décrochée, au dernier moment, au niveau de la jupe quand Laurent s’était bien fatigué à la ramener ! C’est qu’elle était costaud la bête ! Dommage, je la voyais déjà dans mon assiette. Sophie et Damien ont eu plus de chance. Ils ont attrapé 2 beaux thons que Damien nous a fait en tataki (mi- cuit roulé aux graines de sésame). Un délice !

Le lendemain, nous avons bien profité de la plage quasi-déserte. Laurent a encore péché 4 langoustes. Il devient un vrai pro ! Et pour clôturer la journée en beauté, Sophie et Damien, nous, ont rejoint sur la plage avec l’apéro (saucisson et cocktail rhum/rosé) pour admirer le coucher de soleil. Quel savoir vivre ! J’adore !

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Levés à 4h00 du matin, nous partons pour environ 10h de navigation pour rejoindre Saint-Barth. Retour en France et à la civilisation ! Mais Antigua/Barbuda restera notre gros coup de cœur des Antilles.

La Guadeloupe

Le 14/03/16

Nous avons quitté la Dominique pour rejoindre la Guadeloupe. Nous avions réservé une place à la marina de Saint-François pour 3 nuits.

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Après plus d’un mois de mouillage à limiter notre consommation d’eau, j’avais hâte de faire tourner quelques machines à laver car nous n’avions plus grand-chose pour nous habiller. Nous en avons également profité pour briquer Vaga afin de recevoir comme il se doit nos futurs invités. En effet, Hervé, Mylène, Eliott et Axel, déjà arrivés en Guadeloupe depuis 3 jours, devaient embarquer 2 jours plus tard. En attendant, ils avaient une location sur Saint-François. Bien entendu, nous n’avons pas attendu le jour de leur embarquement pour nous revoir. Le soir même de notre arrivée, nous fêtions déjà nos retrouvailles ! Les soirs suivants, nous avons également mangé ensemble ainsi qu’avec leurs amis, Titi, Mimi et Coline (des savoyards aussi !), en vacances en Guadeloupe. Laurent et les enfants les ont accompagnés à la cascade de la Lézarde pendant que je finissais de préparer Vaga. Je voulais vraiment que tout soit parfait ! J’ai même eu le temps de faire un peu les boutiques et de leur concocter pour notre dernière soirée sur Saint-François un colombo de poisson qui sans trop me vanter était délicieux !

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Nous sommes partis tôt le lendemain matin pour l’ilot de Petite Terre propice au snorkeling. La mer était un peu houleuse. Pas amariné, encore imbibé du rhum de la veille, Hervé a très vite senti les effets du mal de mer. Bien sûr, nous nous sommes beaucoup moqués de lui !

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L’arrivée à Petite Terre fut un peu stressante car l’accès à la passe par forte houle est réputé pour être assez difficile mais Laurent a réussi avec succès le passage. Bravo mon capitaine ! J’avoue que j’étais un peu angoissée pendant la manœuvre ! Petite-terre, c’est deux petits ilots quasi-déserts, entourés d’une barrière de corail. Dans le lagon, nous avons nagé avec des petits requins, des raies pastenagues, des tortues. Nous avons vu aussi des poissons Lion et des énormes barracudas. A terre, nous avons croisé de nombreux iguanes à peine dissimilés sous les arbres.

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Après Petite Terre, nous avons rejoint Marie Galante pour passer la nuit. Nous avons mouillé à l’anse Canot, le point de départ du sentier du Vieux-Château. Tôt le matin, accompagnée de Mylène et Eliott, je suis partie pour un footing de 10 km à travers la mangrove et la forêt, sur ce sentier balisé. Le reste de l’équipage nous attendait un peu plus au sud à Saint-Louis, la plus ancienne bourgade de l’île. Après 1H30 de course, nous sommes arrivés épuisés, courbaturés, déshydratés mais très fiers de notre exploit !

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Après Marie Galante, nous avons fait une escale de 2 nuits Aux Saintes. Cet archipel fait partie du club très fermé des « plus belles baies du monde ». Rien de tel qu’un tour de l’île en scooter pour découvrir ses différentes plages. Ma préférée reste celle du Pain de sucre. Au mouillage, les enfants ont pu s’exercer au paddle. La baie était bien abritée du vent mais le courant pouvait les entrainer au large. Il fallait donc un bon coup de rame pour revenir au bateau. Eliott a de suite maîtrisé la situation. On ne peut pas en dire autant d’Axel et Thomas, partis tous les deux bien surs d’eux ! Malgré nos recommandations, en quelques minutes, ils se sont fait embarquer par le courant. Courageux, tout de même, ils ont sauté à l’eau pour essayer de ramener le paddle à la nage. Malgré leurs efforts, ils n’avaient pas la force de faire face au courant. Nous les observions, se démener, du bateau, prêts à sortir l’annexe pour aller les chercher. Nous les avons laissés quand même un peu galérer histoire de leur donner une bonne leçon ! Eliott est parti à la nage pour les aider. Il n’a pas eu le temps d’y arriver car des gens qui passaient en annexe à proximité ont eu pitié d’eux et les ont tractés jusqu’au bateau. Pour finir, ils étaient presque fiers d’eux ! Sales gamins !

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Après les Saintes, nous sommes retournés en Guadeloupe. Nous avons laissé Vaga à la marina Rivière de sens située idéalement pour faire le célèbre volcan de la Soufrière qui est le point culminant des petites Antilles (1467 mêtres). Debout à 5h30 du matin et arrivés les premiers à 7h00 sur le parking du point de départ, nous avons gravi le sommet en 1h30. Brouillard et crachin nous ont accompagnés tout au long de la randonnée. Nous n’avons donc pas eu la chance d’apercevoir le soit disant magnifique point de vue du sommet ! Nous sommes donc redescendus un peu déçus mais surtout trempés et transis de froid !

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Nous avons repris la mer en direction de Deshaies où débarqueront Hervé, Mylène, Eliott et Axel et où nous embarquerons Cédryc, Céline, Loan et Bérénice. En chemin, nous avons fait une halte à Petite-Anse au sud de Bouillante puis nous avons mouillé face à la plage de Malandure et l’ilet Pigeon qui est réputé pour son magnifique espace sous-marin appelé « réserve Cousteau » depuis le tournage du film le monde du silence.

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Enfin, à Deshaies, nous avons retrouvé Celine, Cédryc et les enfants. Nous avons fêté leur arrivée et le départ de Mylène et Hervé par un bon repas langouste chez Lelette.

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Les au-revoir avec Mylène et Hervé furent difficiles mais très vite nous avons repris la mer pour de nouvelles aventures avec nos nouveaux équipiers.

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Pour leur première journée sur le bateau, nous avons fait une courte navigation jusqu’à Malendure. La mer était un peu houleuse et le mouillage rouleur. Céline a très vite était gagnée par l’effet soporifique du bateau. Le soir venu, ce fut la première couchée. Malgré tout, nous avons fêté avec le reste de l’équipage l’anniversaire de Loan qui venait d’avoir 15 ans. Après une bonne nuit de sommeil, le lendemain matin, nous sommes partis plonger dans l’aquarium de l’ilet pigeon.

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La deuxième navigation pour rejoindre les Saintes fut encore agitée. Cédryc qui semblait tenir le choc a lui aussi capitulé face au mal de mer. Heureusement, à terre tout rentrait dans l’ordre. Nous avons ainsi pu leur faire découvrir l’île des Saintes en scooter. Tout le monde a beaucoup aimé la balade et Bérénice, tellement à l’aise sur le scooter, s’est même accordée une petite sieste les cheveux au vent bien callée entre les jambes de son père !

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Après 2 nuits passées aux Saintes, nous avons pris le chemin du retour vers Saint-François où nous devions les ramener. Je pense qu’ils étaient assez impatients de quitter Vaga mais ils ont tout de même apprécié nos dernières escales. Nous avons, tout d’abord, mouillé pour la nuit face à l’ilet de Gosier qui est un véritable ilet carte postale avec sa plage de sable blanc et son lagon. Enfin lors de la dernière navigation, nous avons fait une halte pour déjeuner devant la magnifique plage de la Caravelle, la plage du Club Med à Sainte-Anne.

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Arrivés à Saint-François, une voiture de location les attendait. Pour terminer leur séjour à terre, ils avaient loué un bungalow chez Pascale et Richard, des amis de Sauveterre installés à Saint-François depuis 10 ans.

Nous sommes restés à quai quelques jours car nous avions la visite des parents de Laurent qui logeaient tout près de la marina. Les enfants étaient vraiment heureux de revoir leurs grands-parents. Après 6 mois de séparation, les retrouvailles furent assez émouvantes !

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Nous avons profité de leur voiture pour leur faire découvrir le nord de la Guadeloupe. Après une halte incontournable chez Pinpin pour manger les Ouassous, nous sommes allés faire une petite sieste à la plage du souffleur à Port Louis, ma plage préférée de la Guadeloupe !

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Enfin, pour la dernière soirée de Cédryc et Céline, nous avons mangé de succulentes côtes de bœuf chez Pascale et Richard. La soirée était très gaie même si j’étais un peu triste de dire au-revoir à ma Céline.

Enfin, nous avons quitté le confort de la marina pour nous rendre au chantier IMM sur Pointe à Pitre. Nous souhaitions refaire l’antifouling du bateau avant d’attaquer la seconde étape de notre voyage. Laurent en a profité pour monter au mat afin de réparer l’attache du foil de la grande voile avec lequel il a bien galéré !! Nous sommes restés 2 jours hors d’eau sur un dock flottant. Nous avions l’électricité mais nous ne pouvions pas évacuer nos eaux sales sur le dock. Ce qui veut dire que nous devions utiliser les sanitaires du chantier et limiter les vaisselles. J’en garderai le souvenir d’avoir eu très très chaud, d’avoir été bouffée par les moustiques et d’avoir dû faire pipi dans un sceau (trop périlleux de descendre du cata par une échelle en pleine nuit !). Elle est bien loin ma vie de petite bourgeoise terrienne !

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Une fois le bateau remis à l’eau, nous avons embarqué papi et mamie pour une petite navigation de l’îlet du Gosier jusqu’à la plage de la Caravelle. Pas de chance, il tombait des trombes d’eau ! Pas découragés, ils nous ont ensuite rejoints sur Basse terre à Malendure pour une dernière nuit sur Vaga. Sur place, nous avons eu la belle surprise de retrouver Crussing Bird au mouillage. Marre de nous rater à chaque fois, nous avons pris la décision de poursuivre la navigation ensemble pendant quelques jours.

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C’est donc ensemble que nous avons rejoint Deshaies, le dernier mouillage que nous avons fait en Guadeloupe. Mes cousins, habitant à seulement quelques kilomètres de la baie, ont pu nous rejoindre pour la soirée. Nous avons passé un merveilleux moment, bien arrosé !

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Après presque 1 mois passé en Guadeloupe, je quitte cette île que j’adore avec un peu de regret. Je suis tout de même ravie de reprendre la mer pour de nouvelles aventures avec Crussing Bird. Nous allons rejoindre Antigua et partons pour une navigation de nuit.

 

La Dominique

Le 17/02/16

La navigation pour rejoindre la Dominique a duré 5h. Nous avions un bon vent de 20/25 nœuds avec tout de même de sacrées rafales aux pointes des îles à 40 nœuds voire à 50 nœuds à l’entrée de la baie de Roseau, la capitale de la Dominique. Cette île est un peu à l’écart des circuits touristiques. Pas de jolie plage, ni de lagon par contre les amoureux de la nature sont conquis par sa profonde forêt exubérante et humide ainsi que par ses reliefs tourmentés.

Nous sommes restés 2 nuits à Roseau. Nous avons profité de cette escale pour visiter le sud et le centre de l’île. Nous sommes partis toute la journée en excursion avec Corine et Alain sur Spirit of Craoumad, deux français au mouillage que nous avions rencontrés précédemment chez Willy à Saint-pierre en Martinique. Nous avons découvert la belle cascade Middleham Falls dans le parc des 3 pitons après une bonne heure de marche sous la pluie dans la jungle.

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Ensuite, nous avons fait une halte au Titou Cave où Laurent et Thomas ont parcouru les gorges, sur quelques mètres, à la nage dans une eau glacée.

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Après un bon resto, nous avons terminé la journée par la visite des Trafalgar Falls. Malheureusement depuis le passage d’Erika en août, le site a sérieusement été endommagé.

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Notre seconde escale fut à Portsmouth, la deuxième plus grande ville de l’île après Roseau. Nous avons ainsi découvert le nord de la Dominique. Encore une fois nous sommes partis en excursion toute la journée. Nous avons fait une jolie randonnée pour rejoindre Milton Falls.

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Puis nous sommes passés sur la côte Atlantique. Après une halte pour déjeuner dans un restaurant face à l’océan, nous sommes allés sur Mars !!!

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Et pour finir en revenant sur Portsmouth nous avons fait une balade sur l’Idian River à bord d’une barque à rames. Bordée de palétuviers, cette rivière est un entrelac de lianes et de racines géantes. C’est un véritable décor amazonien.

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Nous avons quitté la Dominique pour rejoindre la Guadeloupe. Nous devons y retrouver famille et amis qui viennent nous rendre visite. Tout d’abord nous allons accueillir sur le bateau nos cousins (Hervé, Mylène, Eliott et Axel) puis nos amis (Cedryc, Céline, Loan et Bérénice) et enfin mes beaux-parents. Nous sommes vraiment ravis de les revoir!!!

La Martinique

Le 13/02/16

Après 15h de navigation en partie de nuit, nous sommes arrivés en Martinique. Nous sommes restés 3 nuits au mouillage à Sainte-Anne. Laurent en a profité pour bricoler. Etant donné que le voyant d’alarme batterie au poste de pilotage clignotait à nouveau, il a dû ré-intervenir sur l’alternateur. Ensuite après une nuit ventée, le chariot de têtière est sorti de son rail car les deux patins de friction latéraux s’étaient décollés et malheureusement tombés à l’eau. Il fallait donc remplacer ces pièces. Enfin, l’annexe nous inquiétait beaucoup. A chaque utilisation, elle prenait davantage l’eau malgré les recollages successifs entre la partie rigide et les boudins. Nous ne pouvions plus la laisser plus de 2H dans l’eau sans la retrouver avec 10 cm d’eau au fond. Jusqu’au jour où lors d’un aller-retour entre Sainte-Anne et le Marin, laurent a carrément failli faire naufrage ! Le fond de l’annexe s’était largement décollé et elle se remplissait d’eau malgré un écopage énergique. Il a pu tout de même rejoindre Vaga de justesse. Nous n’avions plus le choix, nous devions la changer et vite car sans annexe, impossible de se rendre à terre sauf à la nage ! Après avoir fait plusieurs ships au Marin, notre choix s’est porté sur une Highfield à coque alu. Depuis c’est le bonheur ! Plus besoin d’écoper, nous sommes afin à sec.

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Nous avons quitté Sainte-Anne pour rejoindre les Anses d’Arlet. J’étais très émue de retourner à Grande Anse car c’est bien ici que notre projet de partir pour un tour de l’Atlantique avait commencé. En effet, il y a quelques années, lors d’un voyage en Martinique, une bière à la main et les pieds dans le sable, nous envions déjà  les bateaux au mouillage dans cette baie et nous rêvions qu’un jour ce serait notre tour. La baie est restée aussi jolie que dans mes souvenirs même si elle a perdu un peu de son côté sauvage à cause de nouvelles infrastructures touristiques.

 

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Après Grande Anse, nous avons fait une escale dans la baie de Fort-de-France pour assister aux deux derniers jours du carnaval qui est la plus grande manifestation populaire de l’île. Introduit au XVII siècle par les colons européens, le carnaval est devenu ensuite pour les esclaves un exutoire qui profitaient du bal masqué pour se moquer de leur maître et revendiquer leurs droits. Il faudra attendre l’abolition de l’esclavage pour voir apparaitre des défilés de rues. Le carnaval dure 5 jours. Il commence par la sortie de Vaval, le roi du carnaval, représenté par un mannequin de 3 à 4 mètres de haut, fait de paille, papier et tissu. Puis les 2 jours suivants, il se poursuit par les défilés traditionnels avec les chars fleuris. Vient ensuite le jour des diables rouges (Mass à kon’n) où tout le monde est habillé en rouge et noir. Et enfin, le dernier jour fête le décès de Vaval qui est brulé. Ses sujets ont donc revêtu les couleurs de deuil, le noir et le blanc. Les défilés étaient magnifiques. Nous avons vu déferler des nués de chars et des danseuses pailletées accompagnées par des orchestres qui battaient le rythme.

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Notre dernière escale fut à Saint-pierre qui fut la capitale économique de la Martinique mais qui a connu un destin tragique en raison de l’éruption de la montagne pelée en 1902. La ville fut dévastée en quelques secondes par l’onde de choc. 28 000 habitants périrent asphyxiés ou carbonisés et la ville de Saint-Pierre fut enfouie sous les cendres. Cette catastrophe a permis à Fort-de-France, sa rivale de toujours, de prendre l’avantage et de s’imposer tout naturellement comme nouvelle capitale de la Martinique. La ville s’est reconstruite petit à petit autour des ruines de son prestigieux passé et fait aujourd’hui de nouveau parler d’elle. Nous devions y passer une seule nuit avant de rejoindre la Dominique mais nous avons trouvé l’endroit tellement attachant que nous avons prolongé notre séjour. Nous y avons fait de belles rencontres chez Willy qui tient le réservoir, un petit troquet en bord de plage. Le soir venu, s’y retrouvent locaux, plaisanciers et touristes pour y partager un planteur ou un ti’ punch. La bouteille de rhum tourne sur les tables pendant que Willy discute avec ses clients. Nous y sommes allés deux soirs d’affilés. Le premier soir pour découvrir l’endroit et boire l’apéro. Le second soir pour y manger car Willy voulait nous préparer sa spécialité, du poisson mariné au lait de coco et aux cacahouètes. Waouh ! C’était excellent !

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Nous sommes partis de la Martinique pour rejoindre la Dominique. Au passage nous avons fait une petit halte à l’anse Couleuvre située au nord de la Martinique. C’est une magnifique plage de sable noir mais j’en garde un mauvais souvenir pour y avoir croisé y a quelques années une mygale!

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Retour Grenade / Martinique

Le 03/02/16

La distance entre Grenade et la Martinique est de 176 miles. Nous avons fait de courtes escales pour découvrir de nouvelles baies que nous n’avions pas encore explorées à l’aller mais aussi pour retrouver certaines baies que nous avions beaucoup aimées. La navigation était principalement au près (limite face au vent) donc nous nous sommes beaucoup aidés du moteur.

Première escale à Chatham bay à Union ( 50 miles soit 8h de navigation) : C’est une grande baie sous le vent de l’île. La plage est immense et elle est restée sauvage. Quelques cabanes faisant office de bar-restaurant ont été créées pour les bateaux de passage car Chatham Bay est principalement accessible par la mer. Le calme et la zénitude règnent dans cette baie. Nous y avons fait un excellent snokeling : raie, poisson pierre, poisson lion, tortue murène… C’est mon second coup de cœur des Grenadines après Salt Whistle Bay à Mayreau !

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Seconde escale à Saline Bay à Mayreau ( 5,5 miles soit 1h de navigation) : C’est le mouillage principal de l’île. La plage bordée de cocotiers et de palmiers est jolie. Elle fait face à un village accroché à la colline qui n’est accessible que par une route très pentue.

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Troisième escale à Port Elisabeth à Béquia ( 28 miles soit 4h de navigation) : Nous avons retrouvé cette baie avec plaisir. Elle a été notre première escale aux grenadines et sera également notre dernière. En effet, d’après la météo le vent cale pour quelques jours. Ainsi, à peine arrivés le matin, nous avons décidé de reprendre la mer le soir même pour profiter du peu de vent qu’il y avait encore. Nous naviguerons de nuit pour rejoindre la Martinique directement. Nous ne ferons donc pas d’escales à Saint-Vincent ni à Sainte-Lucie. Il nous reste 92 miles à parcourir soit 16h de navigation .

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