Auteur : lesextravacances

         Le 01/11/15

La Gomera est la dernière île de l’archipel que nous avons visitée. Elle est surnommée l’île ronde à cause de sa forme. Elle est mon coup de cœur des Canaries. En plus d’être belle et verdoyante, elle est restée authentique, épargnée par les promoteurs. Nous sommes restés 5 jours à la marina de San Sebastian (à l’Est de l’île). Le programme était simple : profiter de la tranquillité du village pour nous reposer.

Dès notre arrivée, nous avons fait la connaissance d’une famille française à bord d’un voilier : Emmanuelle, Nicolas et leurs 4 garçons âgés de 5 à 10 ans (Martin, Basile, Félix et Oscar). Thomas et Janelle étaient ravis et excités de se faire de nouveaux copains et nous de partager notre aventure. D’autant plus que nous avons le même itinéraire. Nous serons donc amenés à nous recroiser au cours de notre périple.

Nous avons très vite sympathisé et décidé de partir tous ensemble explorer l’île par une randonnée (l’effet groupe motive, enfin surtout pour moi !). Nous nous sommes rendus en bus à la Valle Gran Rey. Sur les routes de montagne, nous avons admiré la fantasmagorique forêt moussue lorsque la brume voulait bien se dissiper. Nous sommes partis avec la grisaille, nous sommes arrivés à destination avec la pluie. Même pas peur, vêtus de nos parquas, nous avons suivi un sentier au milieu des palmiers et des bananiers. Nous avons pique-niqué sous la pluie. Notre poulet baignait dans l’eau dans nos assiettes et les chips étaient molles. La bonne humeur est pourtant restée de mise. Nous avons même beaucoup ri de la situation et surtout les enfants étaient vraiment contents d’être ensemble. A fur et à mesure de la descente du canyon, le ciel s’est dégagé. Lorsque nous avons atteint la station balnéaire après 4 km de marche, il faisait grand beau. Nous avons donc troqué nos vestes trempées pour les maillots de bain. C’était une belle récompense !

Les jours suivants, le temps s’est dégradé, le vent s’est levé et la température a un peu chuté. J’en ai profité pour faire étudier un peu plus les enfants. Nous avions des évaluations à renvoyer au CNED. Bien sûr, ils ont aussi revu leurs copains et profité du parc du village. Nous leur avons laissé beaucoup plus d’autonomie cette fois-ci. Ils pouvaient se promener seuls dans le village. La tranquillité du village et l’effet groupe nous rassuraient.

Je me serais bien attardée sur cette île mais il était temps de mettre les voiles. Le capitaine commençait à trépigner. J’ai pu négocier, tout de même, de rester jusqu’à l’anniversaire de Janelle. Elle avait vraiment envie de fêter ses 8 ans avec ses copains. Nous avons fait une jolie fête sur le bateau. Elle a eu son gâteau au chocolat et pleins de cadeaux (merci la famille et les amis d’y avoir pensé lors de mon retour!).

Cette fois-ci, l’avitaillement a été fait correctement. Nous partons avec tout ce qu’il faut dans le frigo pour 6 jours de navigation pour rejoindre le Cap Vert. Mais non, je ne stresse pas !!!

Emmanuelle et Nicolas ne partiront que dans quelques jours. Ils sont bloqués à la Gomera car ils ont un problème de batterie sur leur bateau. Nous nous sommes donc donnés rendez-vous un peu plus tard, un peu plus au sud !

Le 27/10/15

½ journée a suffi pour rejoindre Tenerife, surnommée l’île majeure car elle se situe au centre de l’archipel et c’est la plus étendue des îles canariennes. Lors de la navigation nous avons aperçu une baleine mais le temps de sortir les appareils photos, elle avait déjà replongé. Nous avons séjourné à la marina de Santa Cruz (capitale de Tenerife). Elle n’a aucun charme, est en plein travaux mais elle est stratégiquement bien placée pour visiter l’île.

Je n’ai pu profiter que d’une journée sur Tenerife car j’ai pris l’avion deux jours après notre arrivée pour ramener mon chien sur Annecy. J’ai eu le temps de découvrir le nord de l’île et j’ai vraiment eu un coup de cœur pour la playa de la Teresitas. Tout ce que j’aime : palmiers, sable fin, eau cristalline et peu de monde.

Lors de mon absence, Laurent et les enfants ne se sont pas ennuyés. Ils m’ont raconté avoir visité un parc aquatique, encore mieux que Marineland !!! Laurent en a profité également pour faire un peu de randonnée en montagne (pour ceux qui ne me connaissent pas bien, ce n’est vraiment pas mon truc !).

Pour les détails de leurs visites, je laisse ma plume à Thomas qui va poursuivre le récit ;

« Le premier jour, après avoir déposé maman à l’aéroport, on est parti avec papa faire le tour de l’île. On a fait beaucoup de voiture dans la montagne « massif du Teno » et nous avons visité le joli village de Masca à flan de falaise. Heureusement que maman n’était pas là car elle aurait eu peur des virages et du vide sur la route. On a promené dans la montagne. Il faisait pas très chaud et pas très beau mais c’était très joli. En redescendent, dans un autre petit village « Icod de los Vinos » (célèbre pour ses vins et son dragonnier) nous avons vu un arbre très vieux « el Drago ». Les gens disent qu’il a plus de 2500 ans (en réalité il en aurait 800!)

 

 

Le deuxième jour, on est allé au LORO PARQUE. C’est un parc super ! Il y avait un spectacle d’orques, ils sautaient de partout. Ils faisaient des saltos arrière, c’était incroyable. Il y avait aussi un spectacle de dauphins, ils sautaient par-dessus des cordes à peu près à 4mètres de haut. Il y avait un spectacle de perroquets, ils étaient trop rigolos. Et enfin il y avait un spectacle de lions de mer, ils descendaient sur des toboggans et sautaient d’un plongeoir. Nous avons vu plein d’autres d’animaux mais il y en avait trop pour tous les citer. Et surtout c’était le plus grand pingouinarium du monde. Sinon c’était une super journée on s’est super bien amusé. (Pingouinarium : endroit où il y a des pingouins.)

Le dernier jour, on est parti en voiture pour aller au TEIDE (3700 mètres) qui est la plus grande montagne d’Espagne. On a voulu prendre un chemin plus court. On croyait que c’était une route mais c’était un chemin forestier. Pendant 1 heure et 1/2 la voiture a roulé sur les cailloux. On a fait de la rando. dans un énorme cratère. Tout en haut, on devait prendre un téléphérique pour monter au sommet du Teide mais il neigeait donc le téléphérique s’est arrêté. Comme il pleuvait là où on était, on a mangé un Donuts au chocolat et après on a attendu dans un magasin et on a acheté des pierres précieuses. On a attendu, attendu, attendu mais la pluie ne voulait pas s’arrêter alors on est reparti au bateau. »

 

 

 

Après 3 jours d’absence, me voilà de retour sur Vaga pour de nouvelles aventures. Dès le lendemain nous avons quitté Santa Cruz pour rejoindre la dernière île des Canaries que nous visiterons, La Gomera. Pour éviter de faire une navigation de nuit (mon mari me préserve !), nous nous sommes arrêtés en chemin, tout au sud de Tenerife, à la marina Del Sur. Quel dommage que notre arrêt ne soit que pour une nuit car ce petit port était vraiment ravissant. Un vrai port de pêche ! D’ailleurs, au petit matin, je n’ai pas raté les étals des pécheurs pour acheter mon poisson frais.

Allez, Adieu Tenerife, à nous La Gomera !

 Le 20/10/15

La navigation pour rejoindre Gran Canaria a été très bonne : un peu de vent, pas de houle et en prime des dauphins comme compagnie. Ils nous ont suivis pendant plus d’une heure à jouer dans les étraves du catamaran. A croire qu’ils faisaient la course car de temps en temps ils se poussaient entre eux pour garder la première place devant le bateau.

Gran Canaria, comme Lanzarote, appartient aux Canaries orientales. Cette île est surnommée l’île continent. Elle a pourtant été supplantée par Tenerife depuis quelques années. Le mouillage étant difficile voire interdit aux Canaries, nous avons encore profité du confort d’un port. Nous avons séjourné 5 jours au port de Mogan au sud de l’île. J’ai beaucoup aimé le coté familial du lieu. Pas de piscine cette fois mais une jolie plage à deux pas.

Enchantés par Lanzarote, nous étions pressés de découvrir les curiosités de cette île. En voiture, nous avons sillonné toute la côte Est (la route de la côte Ouest était fermée à cause du vent). Quelle déception : à perte de vue des hôtels et des shopping center ! On se serait cru sur la Costa Brava. Les dunes Maspalomas qui font pourtant la fierté de cette île sont déjà bien grignotées par les immeubles. Au nord, nous avons trouvé, tout de même, un joli petit port de pêche, Puerto Nieves, où nous avons mangé du poisson frais. Afin, un peu d’authenticité ! Et puis nous avons également découvert les maisons troglodytes dans les montagnes.

Pour faire plaisir aux enfants, nous avons passé un après-midi dans un parc aquatique. Moi qui d’habitude fuis ce genre d’endroit, je dois avouer que j’ai bien aimé : pas trop de monde, de belles piscines à l’eau salée et pleins de transats pour bronzer.

Sans trop de regret, nous quittons cette île pour rejoindre Tenerife d’où je dois prendre l’avion pour ramener mon chien en France. Le voyage s’arrête là pour lui.

Le 14/10/15

Après 5 jours de navigation, nous sommes arrivés aux Canaries et nous avons accosté sur l’île de Lanzarote qui fait partie des Canaries orientales.

Lanzarote est surnommée l’île de lave et de feu car elle présente de fantastiques champs de lave pétrifiée. Les éboulis volcaniques constituent l’unique décor, ce qui rend cette île totalement dépaysante. Au milieu de cet environnement de cendres parfois pointent des taches de verdure des vignes protégées du vent par de petits tas de pierres concentriques. J’ai goûté le vin rouge de Lanzarote : il est excellent !

Nous séjournions à la marina Rubicon au sud de l’île. Ce port de plaisance très chic et touristique reste séduisant avec ce bon mélange de constructions traditionnelles et plus modernes. Les enfants étaient fous de joie quand ils ont découvert la piscine. J’avoue, moi aussi !

De nombreux bateaux français étaient présents. Nous avons fait la connaissance de Gille, Sarah et Mattéo, des ardéchois, en voyage depuis 1 an sur un voilier. Nous avons beaucoup apprécié ce premier apéro avec des copains de port au cours duquel ils nous ont raconté leur aventure.

Nous avons loué une voiture car nous étions curieux de découvrir l’intérieur de l’île. Nous n’avons pas été déçus par tout ce que nous avons vu : volcans, salines, petits villages traditionnels, lagune, belles plages, chameaux…

Aujourd’hui nous poursuivons notre route, quittons Lanzarote pour une autre île plus au sud de l’archipel, Gran Canaria à 30h de navigation.

Le 10/10/15

Nous venons d’arriver aux Canaries après 5 jours de navigation sans escales.

Nous étions partis de Gibraltar rapidement sans avoir pu faire l’avitaillement. Heureusement, il restait dans les placards encore quelques vivres comme des pâtes et du riz, des boites de conserve, des œufs et de la farine. J’avais au congélateur un peu de viande et de poisson. Par contre en produits frais, nous n’avions plus grand chose. Nous avons tout de même mangé à notre faim. J’ai fait du pain tous les jours et cuisiné des petits plats sympas (poulet curry, pâtes bolognaise maison, salade de riz, salade lentilles, gâteau chocolat…). Pour une fois rien n’a été gaspillé !

En ce qui concerne la navigation, cela a été une véritable épreuve pour moi. Une grosse houle nous a accompagné tout le long avec des vagues de 3m qui s’écrasaient sur le bateau avec fracas. La mer était déchainée. J’ai vraiment flippé, surtout la nuit qui était sans lune (je sais pas où elle était passée ?) donc dans une obscurité totale. 5 nuits de veille, c’est épuisant physiquement et moralement. De plus, nous longions les côtes marocaines, j’avais un peu la trouille aussi des pirates.

Heureusement le vent était au rendez vous donc nous avancions rapidement. Ce qui nous a permis d’arriver aux Canaries avec 1 jour d’avance. Ça c’était une bonne nouvelle !

Les enfants ont été au top pourtant les journées étaient longues. Jamais ils ne se sont plaints! De vrais marins !

Lorsque nous avons aperçu enfin la terre, tout le monde était bien content. J’ai retrouvé très vite le sourire et ma bonne humeur. Nous avons accosté à Lanzarote à la Marina Rubicon. Elle est splendide. Y a même la piscine. Les enfants sont contents et moi aussi !

Le 5/10/15

La visite de Gibraltar fur rapide car le centre ville se résume à une rue centrale avec des boutiques et des pubs. Le décor est très English. Grande déception, toutes les boutiques ferment à 17h et il était 18h ! Tant pis, je reviendrai demain ou après demain…  Au moins on a vu les célèbres singes !!

 

Nous sommes bien installés à la Marina Queensway quay. Nous avons fait le plein d’eau. Reste à trouver un supermarché pour l’avitaillement. Nous pensions avoir largement le temps car nous avions prévu de repartir dans 2 ou 3 jours.

Passer ce détroit est assez compliqué. Il faut combiner à la fois les vents, les courants et le trafic maritime. Certains ont attendu 1 mois avant d’avoir les bonnes conditions pour prendre le large. Alors quand Laurent a pris la météo et qu’il s’est rendu compte que c’était dans la nuit qu’il fallait partir, nous n’avons pas hésité et nous sommes repartis. Pas d’avitaillement, pas de boutiques juste le temps de faire le plein d’essence.

Nous avons quitté Gibraltar dans la nuit. Ce fut un passage express. A peine le temps de souffler. Nous repartons pour 6 jours de navigation sans escale.

 

Le 03/10/15

Après 4 jours de navigation, nous voilà enfin arrivés à Gibraltar. C’est bon de poser le pied à terre et de voir à nouveau du monde. Globalement, le voyage s’est bien passé. Le premier jour a été le plus difficile car la mer était déchaînée avec beaucoup de houle mais dès le soir le vent calait et la mer devenait lisse comme de l’huile. Nous avancions moins vite mais c’était beaucoup plus agréable. Le capitaine était déçu mais moi j’étais plus sereine. Le dernier jour, nous avons eu des compagnons de route : des dauphins !! Là au pied du bateau. C’était un beau spectacle.

Nous avons eu aussi un petit problème de moteur à tribord. L’hélice était bloquée par quelque chose. Il n’y avait qu’une solution pour réparer, il suffisait de plonger dans cette eau noire avec je sais pas quoi dessus et de détacher cet objet non identifié. évidemment c’est Laurent qui s’y est collé. Sans trop de difficulté, il a pu enlever un filet de pêche qui heureusement n’avait pas endommagé l’hélice.

Les veilles de nuit à tour de rôle (tous les 3 ou 4H) ont été bien plus difficiles que celles de notre dernière navigation pour rejoindre les Baléares. Nous devions être beaucoup plus vigilants car sur ce cap, le trafic maritime est très important. Nous avons croisé énormément de cargos de jour comme de nuit.

Nous sommes arrivés au petit matin à Gibraltar et avons une place en marina. Nous allons pouvoir faire le plein d’eau et de carburant. Suivant la météo, nous y resterons 3 jours, juste le temps de récupérer pour repartir direction les Canaries. Ce petit bout de terre est anglais et c’est une zone détaxée. Bien sûr, J’ai déjà repéré sur le plan le centre-ville et ses boutiques.

Le 30/09/15

La cala Talamanca est une baie proche de la ville d’Ibiza. Ce mouillage était bien plus économique que de se rendre au port d’Ibiza où l’emplacement coûte presque 300 euros.

Pour se rendre en ville nous avons donc dû un peu marcher mais la promenade qui longe la marina est très agréable. La vieille ville d’Ibiza est pleine de charme avec ses petites ruelles et son château fort. J’ai été agréablement surprise par ce décor. Nous y étions le matin donc nous n’avons pas vu le côté festif de la ville. J’aurais bien prolongé notre séjour pour faire les boutiques quand même.

On ne pouvait pas quitter les Baléares sans voir l’Ile de Formentera. En plus, de la cala Talamanca, seulement 1H de navigation était nécessaire pour s’y rendre. C’est l’île la plus méconnue des Baléares et pourtant la plus belle pour moi. La mer forme de beaux lagons d’un bleu émeraude comme sous les tropiques. Nous y avons passé la journée. J’ai adoré !

=

Avant de quitter les Baléares, pour rejoindre Gibraltar, nous devions impérativement faire une escale dans une grande ville pour l’avitaillement. Nous avons mouillé à Sant Antoni. Rien à dire sur cette ville sans charme sauf que pour les fêtards c’est le lieu idéal : le long de la plage, se succèdent bars et boites de nuit.

Et voilà, au revoir les Baléares. Départ ce matin très tôt de Sant Antoni pour rejoindre Gibraltar, le cap à passer pour faire route aux Canaries. Nous sommes partis pour 3/4 jours de navigation non-stop. D’après le capitaine, nous allons avoir pas mal de vent. Si en plus il y a beaucoup de houle, ça va tabasser !

Le 26/09/15

Il ne nous restait plus que 100L d’eau. Nous n’avions pas le choix, nous devions aller au port pour une nuit. Nous avons opté pour la marina de Santa Eulalia qui était la plus proche de la cala de Gat. D’après nos renseignements, c’était la moins chère de l’île. Nous avons commencé à douter de nos infos dès l’entrée dans le port : Des yachts partout !!! Notre place était réservée. Nous sommes passés à la caisse : 170 euros la nuit avec l’eau et l’électricité. Ça fait mal !!!! Par contre la grande classe !!!!

Nous avons profité de cette halte pour visiter le marché hippie situé à quelques km. Nous y sommes allés en bus (moins classe !) et sommes revenus en taxi (plus classe !) car le bus de retour n’est jamais passé. Nous l’avons pourtant attendu plus d’1H. Le marché est très joli. Quelques artisans du coin s’y trouvent. Pour le reste, c’est du made in china. Et des prix ! Même au marché d’Annecy du dimanche, ce n’est pas si cher !!!

Enfin les réservoirs pleins, nous avons quitté Santa Eulalia et sa marina sans regret (à part pour le wifi!). Notre prochaine étape est la cala Talamanca pour visiter la ville d’Ibiza et peut-être croiser David et Cathy…

Le 24/09/15

Nous avons quitté le port de Soller pour descendre un peu plus au Sud de Majorque. Nous avons passé la nuit au port d’Andratx accrochés à une bouée. Andratx n’a pas le charme de Soller mais reste un joli port. Après une petite visite du village, nous avons vite compris qu’il s’agissait du lieu de rendez-vous de la jetset Majorquine. Tout était hors de prix : des restos aux boutiques. Nous n’avons pas trainé et dès le lendemain nous faisions cap vers Ibiza.

Une journée de navigation a été nécessaire pour rejoindre la côte nord de l’Ile. Nous avons eu beaucoup de vent, ce qui est bien pour la navigation par contre la forte houle rendait la vie à bord très désagréable. Je n’ai pas le mal de mer mais cette mer déchainait me donne envie de dormir. Bien contents d’arriver à notre premier mouillage, la cala de Portinatx, nous avons été vite déçus par son emplacement. L’endroit était pourtant ravissant mais pas du tout abrité du vent. Nous avons donc fait demi-tour et poursuivit notre route jusqu’à la prochaine baie, la cala San Vincent. Elle était bien placée. Le mouillage était sûr. L’ancre a donc été jetée.

Pas le temps d’y rester, nous devions déjà partir pour notre prochaine étape. Notre second mouillage, la cala de Gat, a seulement 30 mn de navigation de San Vincent, nous permet de découvrir un village hippie. Nous avons bu une ou deux bières au bar Chirincana bercés par la musique de Bob Marley et par les effluves de la bonne odeur de l’herbe.

Nous n’avons plus d’eau. Il faut qu’on aille au port faire le plein. Les enfants sont ravis car généralement au port y a du wifi.